Lors d'une conférence organisée par l'Europe des Nations Souveraines, groupe politique auquel elle appartient, Sarah Knafo, députée européenne du parti Reconquête!, a fait une déclaration qui a suscité de vives réactions. S'appuyant sur des sources officielles, elle affirme que l’Algérie représente un coût annuel de plus de 9 milliards d’euros pour la France.
Députée européenne Reconquête! - Sarah Knafo.
Selon Sarah Knafo, les principales dépenses associées à l'Algérie se répartissent ainsi :
1. Aide au développement et soutien économique
- Aide publique au développement : 136 millions d’euros pour le financement de projets économiques et sociaux en Algérie.
2. Santé et retraites
- - Impayés hospitaliers : 100 millions d’euros pour des soins prodigués aux ressortissants algériens dans les hôpitaux publics français
- - Fraudes aux pensions de retraite : 880 millions d’euros liés à des paiements indus impliquant plusieurs nationalités, dont les Algériens.
3. Fiscalité et transferts financiers
- - Manque à gagner fiscal : 2 milliards d’euros de pertes en TVA et en impôt sur le revenu, principalement en raison des transferts financiers entre la France et l’Algérie.
- - Transferts financiers non déclarés : En plus des envois officiels, une partie significative des transferts d’argent s’effectue en cash non taxé, notamment à cause de la surévaluation du dinar algérien par le président Abdelmadjid Tebboune, favorisant un marché parallèle hors de tout contrôle fiscal.
4. Aides sociales et logements
- - Aides sociales : 1,6 milliard d’euros alloués aux ressortissants algériens en France (allocations, aide au logement, subventions familiales).
- - Logements sociaux : 1,5 milliard d’euros consacrés aux logements sociaux destinés aux immigrés algériens.
5. Éducation et prise en charge des étrangers
- - Étudiants algériens : 380 millions d’euros pour financer leurs études en France.
- - Prise en charge des clandestins : 260 millions d’euros consacrés aux immigrés algériens en situation irrégulière.
6. Déliquance des étrangers
- - Coût de la délinquance : 2,2 milliards d’euros, incluant les frais judiciaires, pénitentiaires et les pertes économiques liées aux actes criminels impliquant des ressortissants algériens.
Ces chiffres, basés sur des sources officielles telles que l'administration pénitentiaire et les affaires étrangères, illustrent l'ampleur des dépenses engagées par la France en raison de sa relation avec l'Algérie.
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En septembre dernier, l'État algérien a porté plainte contre la députée pour "diffusion de fausses informations", contestant l'exactitude des chiffres publiques qu'elle avait à l'époque avancé. Plainte ayant rapidement été classé sans suite.
Le président Abdelmadjid Tebboune avait également déclaré :
| "L'Algérie n'a besoin que de Dieu et de ses enfants."
Une manière explicite de rejeter toute idée de dépendance financière envers la France. Mais alors, quid des aides perçues par les Algériens ?
Ces déclarations ravivent les tensions entre Paris et Alger et posent une question centrale : quelle est la nature réelle des relations financières franco-algériennes ?
Ces chiffres soulèvent un débat très large sur l'impact économique de ces relations pour la France. Dans un contexte de tensions politiques et économiques croissantes, il devient essentiel d'examiner ces données avec rigueur et d’en comprendre les implications à long terme.